Entre octobre et novembre 2013, Gauthier est parti seul sur une île totalement déserte en Indonésie dans le cadre de l’expédition Web Robinson. Le but était de démontrer qu’il est possible de gérer une société à distance, de télétravailler en totale autarcie énergétique grâce au solaire.
Extraits du livre Robinson volontaire :
Retour d’expérience :
« Sans prétendre résoudre tous les problèmes, le travail à distance peut jouer un rôle dans la lutte contre la pollution et la limitation de la surpopulation urbaine. Au-delà de « l’écologie verte », il y a aussi « l’écologie humaine ». Le travail à distance offre de belles perspectives pour vivre et travailler autrement (…) Il existe aucun obstacle technique pour le développer davantage. L’essor des nouvelles technologies est du reste impressionnant. C’est à présent 4 milliards de personnes qui sont équipées d’un ordinateur portable relié à Internet. Le travail à distance est en revanche une rupture dans l’organisation traditionnelle des entreprises, et les freins viennent parfois tant des employeurs, des directeurs de ressources humaines que des employés et des syndicats. Toutefois, nous sommes en présence d’une tendance de fond. Selon JLL, entre 40 et 50 % de la population active de l’OCDE pourrait être acquise au télétravail d’ici à dix ans et on comptait déjà en 2011 un milliard de travailleurs nomades dans le monde ».
« Pour mettre en place Web Robinson, il fallait un projet commun, partagé par toute l’équipe (…) Nous savions aussi que cette expérience était originale, qu’elle servirait de laboratoire sur le télétravail ».
« Pour cette expérience, il fallait déléguer, la confiance de part et d’autre est la base de la réussite ».
« Il apparait que le travail à distance doit être alterné avec des contacts physiques réguliers, qu’ils soient formels comme une réunion de travail, ou informels autour d’une machine à café. C’est rassurant de constater que le virtuel n’a qu’une emprise limitée sur les rapports humains ».